Zéro Édition : un cri dans la nuit

Zéro Édition : un cri dans la nuit

Dans les villes, dans le monde, il y a des maisons d’édition qui publient, d’autres qui cherchent à réinventer quelque chose. Nous avons choisi la deuxième voie. Ici, rien de froid, rien de policé, rien pour faire joli. Tout ce que nous voulons publier devra être vivant, imparfait, furieux, brut.

Notre architecture éditoriale n’est pas un hasard. Voici une présentation de nos armes. Chaque projet a sa fonction, sa peau, sa voix :


La colonne vertébrale. Ici, on s’étire sur le temps long. Chaque phrase compte. Chaque histoire porte une tension, une gravité, une beauté. Ces romans sont nos piliers, nos points d’ancrage. Ils dessinent notre légitimité, notre sérieux, notre respect pour les auteurs, mais surtout, ils nous ouvrent la possibilité d’exister au-delà des âges, au-delà du numérique, d’imprimer notre voix durablement.

Le chantier littéraire à ciel ouvert. Ici, tout le monde crache ses visions, ses expérimentations, ses obsessions. Rien n’est trop sombre, trop violent, trop excessif. C’est un espace où l’on brise les cadres, où l’on teste les limites de la littérature, où l’on fait entendre le chaos et la beauté qui coexistent toujours. Chaque numéro sera un grondement collectif, une tornade de textes, une pulsation.

La guérilla. L’arme courte, agile, qui circule discrètement. Un format papier, simple, cheap, mais furieusement vivant. On le glisse dans la poche, on le laisse sur un bar, on le passe à un ami dans la rue. C’est la littérature qui se faufile, qui attaque, qui mord. Ces livrets sont notre manière de dire : la littérature ne doit pas attendre la reconnaissance, elle peut être immédiate, proche, tactile.

La profusion de voix. Ici, nous allons bombarder. Actus, extraits, articles détaillés. C’est le relais entre les projets papier, le fil rouge entre le collectif et le personnel, l’espace où la maison d’édition pense à haute voix. Les textes, les idées, les annonces, les réactions au monde, tout se mêle. On affirme, on critique, on propose, on provoque. Le blog n’est pas un espace de promo : c’est une respiration publique, le pouls vivant de Zéro Édition et de sa communauté d’auteurs.

Cette architecture n’est pas un luxe : c’est une nécessité. Elle nous permet de naviguer entre le sérieux, le chaos, la guérilla et la profusion des voix. Elle nous permet d’être partout et nulle part à la fois, d’exister dans la durée et dans l’instant, de toucher le lecteur, l’auteur, le passant qui attrape un fascicule au vol.

Nous n’avons rien à vendre à part des textes, rien à promettre que ce que nous faisons, rien à montrer que notre feu. Et ce feu devra brûler dans nos romans, nos revues, nos livrets, nos mots publiés ici. Il brûle pour tous ceux qui veulent sentir la littérature comme on sent la vie : sans filet, sans retenue, et toujours plus forte que l’ennui du monde.

Bienvenue chez Zéro Édition. Lisez, écoutez, sentez. Nous ne promettons pas la facilité. Nous promettons le vrai.

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